Vue générale de la ferme
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Malgré les blessures de son histoire (incendies, pillages, usure du temps, ...), la ferme de Courriaulx a gardé quelques témoins architecturaux du passé : une chapelle du 15ème siècle, de vastes sous-sols du 16ème, un corps de logis ré-agencé entre la fin du 17ème et le début du 18ème, une brasserie érigée à la même époque)
Quelques vues
Intérieures et extérieures
1. Le charretil
Ancien bâtiment dédié à abriter charrettes, charrues et autres instruments de campagne.
Situé à l’entrée de la cour, cet ancien charretil datant du XIXème siècle, à la toiture de tuiles à croupes et au corps de briques, fut reconverti en gîte en 2002.
2. Le poulailler
Petit bâtiment en briques qui eut successivement les fonctions de rangement de l'outillage manuel puis d'abri pour les volailles, il est aujourd'hui restauré.
Ses vieilles voussettes en briques sur chevrons et sommiers de chêne sont les dernières qui subsistent à Courriaulx, celles des autres bâtiments ayant été détruites dans les incendies ou pillages dont la ferme a été victime depuis le Moyen-âge et jusqu'à la deuxième guerre mondiale.
3. Le grenier à grain
Situé dans le parfait prolongement du corps de logis, au-dessus d'une étable qui abritait les veaux, ce volume sous combles a bien failli devoir être démoli en 1970 à cause d'un net affaissement de la façade côté cour.
Pourvu d'une magnifique charpente en chêne, il est aujourd'hui restauré et reconverti en gîte familial.
Cette charpente est apparente jusqu'au faîtage (lequel présente une configuration originale) dans la cage d'escalier et dans le séjour du gîte.
4. Le corps de logis
Précédé d'un haut trottoir, logis bas en 'L' en briques chaulées sur soubassement chanfreiné en moellons cimentés, entamé par les seuils des fenêtres du XIXième siècle à linteau droit.
A la façade, restes d'arcs de décharge des baies originelles. Sur un degré semi-circulaire, porte vraisemblablement remaniée, base des montants chanfreinée sur congé. Frise de briques dentée sous la bâtière de tuiles.
Haut soubassement semblable au mur pignon: porte de cave sous larmier; une baie du XIXième siècle à linteau droit, traces d'une ancienne fenêtre murée (jadis à croisée?), petite fenêtre à jour unique et baie de fenil plus tardive.
Façade arrière du logis remaniée, présentant des restes de soubassement, d'arcs de décharge et de montants de fenêtres et de porte. Dans le retour, soubassement, fenêtre et frise dentée identiques à ceux de la façade. Chaîne d'angle harpée et arc de décharge d'une ancienne baie.
Pignon débordant sur oreille, sur lequel s'appuie une annexe avec fenêtre jadis à croisée.
5. La chapelle
Chapelle mononef en briques au chevet à pans coupés épaulé de contreforts d'angle.
Murées sur les pans latéraux, baies gothiques sous larmier prolongé en cordon.
Chaînes d'angle harpées et soubassement chanfreiné. Corniche en pierre sur corbeaux en talon soulignant la bâtière d'ardoises à coyaux. Percements tardifs.
6. La brasserie
Dans l'angle Nord-Est de la cour, ancienne brasserie du XVIIIième siècle en briques et moellons de grès.
Porte en anse de panier avec lourde clé saillante et pendante. Convertie en logement depuis 1996.
7. Les dépendances
Dépendances des XIXième et XXième siècle sous bâtières de tuiles.
8. L'étang
A l'arrière de la ferme, au l'est de celle-ci, le ruisseau de Cossuvelle prend sa source à l'ombre de quelques vieux arbres.
Un étang a été creusé à cet endroit pour servir de réservoir d'eau en cas de sécheresse. De là démarre un 'corridor vert' bordé de saules têtards au sein desquels les chouettes chevêches apprécient de nicher.